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Lancement d’un nouveau rapport de la BM sur l’économie égyptienne

Les ministres de la Coopération internationale, Rania Al-Machat et de l’Education et de l’enseignement technique, Tarek Chawki, ont assisté au lancement du rapport : « Observatoire de l’économie égyptienne : de la crise à la transformation économique, libérer le potentiel de productivité et de création d’emplois en Egypte », publié par la Banque mondiale (BM) pour suivre les indicateurs macroéconomiques solides et les défis structurels auxquels l’économie est confrontée au cours de la période actuelle, notamment en raison du Coronavirus, rapporte la MENA.

Al-Machat a souligné l’importance des politiques de réforme structurelle pour parvenir à un redressement économique flexible, durable et capable de résister aux chocs futurs, indiquant que le succès du gouvernement égyptien dans la mise en œuvre d’un ambitieux programme de réforme économique entre 2016 et 2018 lui a permis d’absorber le choc du Coronavirus et de renforcer l’efficacité des plans de développement. Ce rapport a été lancé en concomitance avec les travaux de la mission de la BM en Egypte du 10 au 19 novembre courant, qui a mené des négociations sur le financement des politiques de développement avec nombre de ministères et d’autorités afin d’évoquer la deuxième phase des réformes structurelles, a fait savoir Al-Machat. Les réformes économiques réussies en Egypte et les mesures prises par le gouvernement ont permis de faire face aux conséquences de l’épidémie de coronavirus, a affirmé mardi la Banque Mondiale (BM) dans son rapport de novembre intitulé « Egyptian Economy Monitor : Libérer le potentiel de l’Égypte en matière de productivité et de création d’emplois ». Les trois agences de notation internationale ont maintenu la perspective stable pour l’économie égyptienne, en dépit de la crise du coronavirus, qui dévaste l’économie mondiale depuis mars 2020, indique la BM. La crise actuelle du Covid-19 est une chance pour accélérer le rythme des réformes afin de venir à bout des contraintes qui entravent depuis longtemps l’activité du secteur privé et la création d’emplois. L’Egypte a satisfait les besoins sanitaires directs liés à la pandémie, appliqué les mesures d’aide sociale et économique, réalisé les réformes structurelles essentielles qui incluent entre autres la gestion des dettes et l’annulation des barrières endiguant la concurrence, a indiqué la BM.

La Banque centrale d’Egypte a facilité les procédures liées à l’obtention des crédits, les mesures de paiement en ligne, l’usage des machines ATM et les moyens d’acquisition de terrains et leur immatriculation, selon la MENA. Lors d’un meeting organisé par le ministère de la Coopération internationale avec la BM, Sara Nacchar, qui fait partie de l’équipe économique de la Banque mondiale, a passé en revue quelques mesures prises en Egypte en 2018/2019: l’abolition du marché noir de devises étrangères après la libération des taux de changes en 2016, la hausse du taux de croissance à 5,6% et la réalisation d’un excédent primaire de 2% du PIB. Elle a évoqué la hausse à 45,5 milliards de dollars des réserves de change fin février 2020, l’ouverture du secteur de l’énergie aux investissements privés, le recul de l’inflation ce qui à permis à la BCE d’alléger sa politique monétaire et le plan de relance de l’Etat de 100 milliards de livres pour alléger les charges financières sur les individus et les entreprises, conclut la MENA